Friday, August 29, 2008

Crater of the Moon, Idaho

Dans la grande caldera de l’Idaho, un lieu assez unique : le lieu de l’explosion d’un ancien volcan, il y a sans doute 2 000 ans. Il reste des coulées de lave à l’état solide et les caves qu’elles forment en coulant et des cônes de poussières de cendre.

Le paysage est lunaire. Noir, âpre, froid.

Promenade instructive en même temps qu’amusante dans les divers sentiers et en particulier dans l’immense grotte dans laquelle on descend au milieu des roches volcaniques. Les enfants ont adoré !



Retour à la route : nous avons 300 à 400 miles à faire pour rejoindre la capitale de l’Utah, Salt Lake City. Le réservoir de la voiture est à moitié vide, il n’y a pas de pompe à essence, on se trompe de chemin,… ambiance dans la voiture… et oui, c’est aussi ça, les vacances !

Le réservoir vide nous arrivons à une pompe où je rencontre un petit couple qui part s’installer dans l’ouest, le cœur rempli d’espoir…

[photos à venir...]

Idaho Falls

Traversé de la grande plaine de l’Idaho, formée à la suite de l’effondrement d’une caldera. C’est aujourd’hui un territoire fertile où l’on cultive les céréales et la pomme de terre. La traversé du territoire est monotone. On se croirait en Beauce. On arrive alors par la route n°20 à la ville d’Idaho Falls. Contrairement à ce que l’on a vu jusqu’alors, cette entrée de ville est très enlaidie par les enseignes commerciales innombrables… décidément, que de points communs avec la ville Orléans…

Il fait nuit. Nous trouvons un camping gratuit au bord d’une grande rivière. C’est en fait une sorte de parc dans lequel les tentes sont tolérées… Toute la nuit, les bruits alentours rendront le sommeil peu agréable et nous serons réveillés par les trains de marchandise et les engins de travaux publics au petit matin. Ce qui semblait être une bonne trouvaille s’est avéré moins savoureux.

Monday, August 25, 2008

On the road again

La prochaine destination de notre voyage est Salt Lake City. Pour y aller depuis Cody, on doit théoriquement passer par Yellowstone. Trop simple !

Heureusement, il y a quelques jours, on a (enfin) rencontré des français. C’est bête mais au bout d’un moment, ça fait du bien. Il s’agissait d’un grand type de Rambouillet qui voyageait dans un minibus de 12m avec sa famille.

On papote et il nous dit qu’il vient du nord et va vers le sud. Il est passé par Crater of the Moon, dans l’Idaho, au nord de Salt Lake City, dans l’Utah. L’endroit est très peu connu mais, parait-il, formidable ! Qu’à cela ne tienne, nous passerons voir la chose !

C’est à ce moment-là que notre itinéraire a commencé à devenir vague, voir à déconner… Il faut dire que nous avons l’habitude de ce genre de péripéties. Il faut dire aussi qu’on avait une grosse envie de gouter à des Etats, destination possibles d’un futur voyage…

Alors, on a contourné le parc de Yellowstone par le nord, en passant par le Montana.

Grosse étape de transition, donc, 600 miles soit 900 km environ.

Cela fait quand-même 2000 miles que l’on roule. On a l’impression de « faire la route ». On voit dérouler devant nous les paysages de l’Amérique. Dans la voiture, une petite vie sociale s’est organisée. Tantôt, les enfants lisent, tantôt ils dessinent, tantôt ils jouent ensemble, tantôt ils se tapent dessus…

Dans ces conditions, chaque rencontre est unique car d’une part on rencontre peu de gens et d’autre part, parce qu’on a assez envie de profiter de ces quelques minutes, voir secondes que l’on passe avec eux.

Il y a ce type, 65 ans dans un landromat (le truc où l’on fait ses lessives). Un ancien flic de Detroit à la retraite. « Quoi, vous étiez flic là-bas et vous êtes encore vivant ? » On discutera ¾ d’heures au sujet de sa ville et de ses voyages. Il mettra 2 mois à traverser le pays d’ouest en Est.

Il y a ce petit couple, la fille au volant d’une voiture avec ses lunettes de soleil et le type au volant d’un petit camion de location « budget » qui traine derrière lui une autre voiture. Je croise le regard du type et je vois qu’il va à l’autre voiture chercher 2 petits chiens. Dans son propre camion, il y a un chat. On engage la conversation : il est originaire de l’Est et traverse tout le pays avec sa copine pour aller s’installer à l’Ouest, en Oregon ! « It’s a big trip ! »

Il y a cette femme qui tient un bar restaurant au passage à niveau d’une toute petite ville de l’Idaho. Elle nous a surpris par sa gentillesse car les autres contacts que nous avons eu dans cet Etat était plutôt froids. Elle nous raconte toute de suite sa vie. Originaire de Phoenix dans le chaud Etat de l’Arizona, elle est venue s’installer dans ce patelin plus au nord, « tellement plus calme ». On a mangé à 5 pour 30$ ( 20€ !). Super bon !

Faire la route, c’est rencontrer ces gens, le temps d’une pause entre leur vie et la notre… d’est en ouest, d’ouest en est, du nord vers le sud ou du sud vers le nord… ce sont ces destins qui se croisent dans un bordel de vies incroyable…

Sunday, August 24, 2008

Cody, la ville des cowboys du farwest


A l'ouest du Wyoming, la ville Cody est en fait à l’extrémité des grandes plaines. Elle n’en a pas moins développé une culture de l’histoire de l’ouest américain avec ses cowboys (c’est la ville de Buffalow Bill), ses indiens, sa violence, son sport défouloir, le rodéo.

A Cody, tous les soir, il y a du rodéo. Evidemment, en ce mardi soir de fin aout, nous n’aurons pas le droit aux grandes stars mais qu’importe sa saveur pourvu qu’il y ait l’ivresse ? Ici, on va voir le rodéo en famille et même si vous savez que la plupart des autres spectateurs sont touristes, en entrant dans les gradins, vous ne pouvez vous empecher de ressentir là un peu de l’âme de l’ouest.

Le rodéo est un spectacle vifs, drôle, viril. Dans un petit enclos, on maintient un cheval sauvage ou une vache. On fait monter un type dessus qui s’accroche comme il peut. On ouvre la barrière. L’animal sort alors furieux avec une seule envie : celle de se débarrasser de l’intrus qui se trouve sur son dos. Au bout d’un moment, le type se casse la figure et repart en se tenant les reins. Tout le monde rigole. C’est ça le rodéo. Un jeu un peu con où un type peut se faire mal devant un publique qui rigole. J’adore !

Le type qui gagne est celui qui est resté le plus longtemps sur la bête. Contrairement à la corrida, le rodéo est très peu codé. En cela il exprime bien l’âme américaine : rude, simple et, me sembe-t-il, peu cultivée.

Le spectacle dure 2 heures : tantôt on chevauche un cheval sauvage, tantôt une vache, tantôt on attrape des veaux au laceau. Ici, on fait faire du rodéo aux jeunes hommes, aux jeunes filles, aux enfants… pourvu que ça dure ! On entrecoupe les séquences de blagues au micro : « Y a-t-il des spectateurs du Canada ? Non ? Je ne comprend pas ce pays : C [hein] N [hein] D [hein]… » J’oubliais, au début du spectacle, on a fait défilé le drapeau américain et on a chanté l’hymne le main et le chapeau sur le cœur… On aime, on aime pas… c’est aussi ça l’âme américaine…

A Cody, il y a aussi un très grand musée sur l’ouest et sa légende :

- une partie est consacrée aux indiens : leur art, leur mode de vie, quelques portraits de chefs indiens dont on nous dit pas grand-chose.

- une autre à l’histoire de l’ouest : ses colons, la rudesse de leur vie, l’histoire de Buffalo Bill

- une autre à la faune : animaux des plaines, des deserts, des montagnes,… [partie très interactive et très bien conçue pour les enfants]

Au musée de Cody, on apprend que les indiens avaient une culture primitive développée mais qu’ils étaient divisés en clans rivaux. Les américains ont un moment essayé la coexistence. Dans ce qu’ils appellent les guerres indiennes, on apprend que certains indiens se sont rangés aux côtés des colons pour combattre la tribu ennemie. Dans la création de l’Etat américain, on a été jusqu’à leur réserver un moment un territoire au nord du Texas, au cœur des plaines. Cela n’a pas marché, on ne comprend pas vraiment pourquoi… y aurait-il un mystère historique ou une vérité à cacher ?

Au musée de Cody, on apprend que les colons américains, après avoir presque réussi à exterminer les bisons peuvent à présent être fiers de les sauvegarder… là aussi on a du mal à comprendre.

Un musée en tout cas très interessant et bien fait qui nous aide, au travers de ce qu’il nous dit mais aussi ce qu’il nous dit pas, à mieux comprendre une part des contradiction de ce pays.

Enfin, à Cody, on a reconstitué la ville primitive avec des maisons que l’on a déplacé pour les regrouper en un enemble cohérent. Cette ville se visite et forme comme un petit musée où l’on nous raconte le farwest. Il y a un saloon avec son grand miroir, son crachoir, son piano et sa porte criblée de balles. Il y a la mercerie qui ressemble à celle de Mme Olson dans « La petite maison dans la prairie ». Il y a une école,… et tout plein de maisons : la maison du ferrailleur, celle du charpentier,… chaque maison nous raconte l’histoire de quelques personnages qui ont vécu ou sont morts à Cody…Un détail a marqué notre attention : c’est fou le nombre de morts et de winchester qu’on a peu retrouvé dans la rivière toute proche… Dans le vieux Cody, il y a aussi un petit cimetière où sont enterrés des personnages de la légende de l’ouest que l’on continue à essayer de construire et dont on vous raconte l’histoire…

Même si Cody ne faisait pas partie de notre itinéraire initiale, il aurait été dommage de rater ça…



Friday, August 22, 2008

Le Farwest américain : une histoire agitée



Vu sur une route de l'Idaho

Chapeau !

Le Lac des Cygnes en amérique !

De Yellowstone à Cody

Départ de Yellowstone

Avant de partir, visite du musée des Rangers où l’on apprend que les parcs nationaux étaient auparavant tenus par des militaires qui se sont ensuite spécialisés en Rangers. Anecdote au sujet d’un parlementaire qui, écrivant au congrès pour dire l’état de délabrement des lieux s’était vu répondre : « venez ici et débrouillez-vous [pour convaincre le congrès] ». Il deviendra fondateur du formidable parc de Yosemite en Californie.

Visite des Geysers de Norris, particulièrement bruyants : en passant à proximité, on a l’impression d’entendre les entrailles de la terre et on se rappelle que Yellowstone est un lieu où la croute terrestre est très mince et où une explosion de la caldera est prévue dans les 2000 ans qui viennent. Cette explosion pourrait avoir un impact majeur sur la moitié des Etats-Unis et du Canada. Gloups…





Départ de Yellowstone par la grande route qui passe par la pairie où l’on voit les bisons. Une ranger arrive est nous dit « S’il vous plait, dans les voitures ou alors, derrière… ». Il y a 2800 bisons dans le parc de Yellowstone et, même si il y avait des centaines de milliers de têtes aux US du temps des indiens, on est content que la race ne soit pas éteinte.
Plus tard, au cours du séjour, on verra dans un musée l’Amérique se glorifier… d’avoir sauvé l’espèce…


Direction Cody, la capitale (autoproclamée) du Rodéo. Tous les soirs, à 20h il y a un rodéo. Faut pas rater ça !

Des ours dans les toilettes ???

Il est plus facile de faire entrer un ours dans les toilettes que de le faire sortir... Ils sont fous ces rangers...

Journee de vacances a Yellowstone












Journée de vacances au Yellowstone National Park. Visite des terrasses multicolores de Canaris Springs sous un soleil de plomb. On va ensuite à Mammoth Springs, moins belles terrasses mais chaleur toujours aussi intense. Déjeuner (vers 15h) au fastfood du village bof avec wifi privé bof…








Ballade ensuite en voiture le long du Canyon de Yellowstone puis à la nuit tombée, passage dans un petit chemin de 6 miles en terre. Des voitures s’arrêtent devant nous : ils ont vu un élan, magnifique. On reste là à regarder un bon moment l’animal impassible puis on file écouter les bisons sur la plaine. Des bruits roques qui semblent venus du fin fond de la préhistoire remplissent la nuit noire que la pleine lune n’arrive pas à éclairer.



Diner pour la seconde fois au Diners de Canyon Village, à éviter. Certes tous les serveurs sont de nationalité différente, ce qui est assez marrant, mais il semblerait que le cuisinier soit mexicain. Le type qui est à la cuisine doit être une sorte de maniaque des épices : pizza et pates pour enfants épicées, même ma truite par ailleurs assez bonne était épicée..

Au retour, il fait nuit. On croise un coyote, plus petit que celui de la veille... a croire que les coyotes sont les intermitants du spectacle d parc de Yellowstone !

Ce soir, pas de cris de loups dans le camping mais cris d’oiseaux migrateurs ( ?) au lever.

Plus tard dans la matinée, des américains pur jus en tenue impeccable aident les rangers à nettoyer le camping. On appelle ça les « Junior Ranger ». Ils sont fous ces américains…

Nouvelles promenades sur les terrasses aux sources chaudes du parc. On guette les geyser, on les encourage pour qu’ils jaillissent,…








Visite des chutes de la rivière Yellowstone puis, au coucher du soleil, vue sur la grande vallée : les parois de la vallée sont de couler chaude, poussant clairement au jaune, d’où le nom du park « Yellow… Stone ».
Montée sur le mont Wisburn, où à coup sûr, on voit des ours… bon, on a finalement rien vu ce qui a rassuré ma fille ainée...

Wednesday, August 20, 2008

Yellowstone National Park


Arrivée à Yellowstone National Park, entre le Wyoming et le Montana. Paysages de montagne avec ses lacs, les sommets mais surtout ses geysers, ses bassins d’eaux bouillonnante, sa vie sauvage… et ses ours…









Le camping que l’on a choisi est super loin : arrivés par le sud, on va au nord du parc qui est de la taille de Corse. Il est 13h quand on arrive alors qu’on pensait arriver à 10h. Là encore, pas de problème pour trouver un emplacement dan ce camping rustique (pas d’eau dans les toilettes qui sont une simple cuvette au dessus d’un trou assez immonde). Un Rangers vient nous voir et nous dit ceci : « Je dois vous informer qu’il y a en ce moment une forte activité d’Ours, bruns et grizzlys. Il y a eu plusieurs incidents. Si vous restez, ne vous éloignez pas du camping ». On est alors partagés entre l’envie de voir les ours et la peur de voir l’un des enfants se faire attaquer. On décide alors d’aller voir un autre camping, à 1h de là (quand-même). On a eu raison car on a trouvé un super emplacement dans le camping de Norris. Entre relative civilisation (toilettes avec de l’eau froide mais pas de douche) et petite clairière dans laquelle coule une rivière poissonneuse… Une telle rivière est susceptible d’intéresser tout un tas d’animaux. Super ! Rapide coup d’œil autour de nous : tous les arbres sont écorchés… visiblement par des ours. « Bon, ben on reste quand-même, c’est trop beau ».

Journée à Yellowstone des bassins,















des vapeurs souffrées


















a regarder ses couleurs étonnantes,
















à attendre le jaillissement des Geysers
























Le soir, en rentrant, on croise une voiture qui vient de s’emplafonner un bison. Mort de rire ! Un bison, ça peut faire jusqu’à 2 tonnes. Dans le noir, le type ne l’a pas vu !!! Nous, en revanche, on verra (en plus des rennes et de bisons que l’on ne compte plus), un coyote. Après notre premier voyage en Californie ou j’en avais vu un, il y a 13 ans, c’est le deuxième que je vois. Il est encore plus beau avec sa robe claire et sa queue en panache.

Retour au camping. Dans la nuit, on entend une meute de loups qui sans doute chasse dans une prairie un peu plus loin…. Contrairement à ce que j’aurai pensé en partant, ces hurlements m’apaisent plus qu’ils ne m’inquiètent…

Journée de vacances au Grand Teton National Park

Il faut l’avouer, après avoir fait cette rencontre avec le Grizzly, on n’était pas très fiers, à l’heure du coucher, dans la tente. Pendant la nuit, notre grande fille (9 ans) a eu des angoisses que seuls les bras d’une maman pouvaient calmer. Le papa, lui, a dormi et ne s’est aperçu de rien d’autre que des température relativement froides ( 7° au petit matin ).

Journée de vacances dans le Grand Teton National Park.

Le Grand Teton National Park a été découvert par des trappeurs français qui ont trouvé que la montagne avait une forme évocatrice. La région grouille de patronymes français : Le Gros Ventre, Nez Percé, Dubois (que les américains prononcent Duboïs),… Une chaine de montage apparaît brusquement au milieu de la plaine sur laquelle sillonnent des rivières et des lacs sur lesquels on peut faire du raffeting ou pêcher la truite. Le guide du routard dit « le jardin d’Eden avant d’arriver au Paradis ». N’exagérons rien, le gars du routard avait sans doute fumé un peu trop de champignons hallucinogènes…

On fait les touristes de base. Petites promenades au dessus du Jenny Lake en chantant la chanson des Beattles Janny Lane ( ?). Sur le chemin, on est harcelés par des écureuils. Evidement, les enfants sont ravis. Visiblement, on veulent de la nourriture seulement, c’est interdit de leur donner à manger. Bizarrement - J - mes filles se retrouvent avec des petuts bouts de pomme à la main. L’une d’elle se fait engueuler par une dame. « Mais oui, ‘est interdit alors si tu le fais, … fais le discrètement, » je lui dit… Education américaine et notion de l’interdit ont des significations très différentes de part et d’autre de l’Atlantique… C’est ainsi que 5 après avoir carressé un écureuil à Zyon, Ma fille ainée en carrèssera un autre au Grand Teton. De quoi nourrir bien des souvenirs et bien des rêves…


Au Moze Village, café « Donan » super sympa avec sa terrasse qui offre une vue imprenable sur la montagne. Les gens sont très sympas. On se pointe à 22h alors qu’ils ne servent plus après 21h. Ils voient qu’on a des enfants : »Une pizza fromage, ça vous intérresse ? ». OK. GRATOS. Vraiment sympa, non ?

Alors on reste là un bon moment avec les derniers lients autour d’une bière et des jeux olympiques de Pekin. C’est super frustrant : a chaque compétition, les americains applaudissent car l’un des leurs a gagné. On a beau se dire que les gars sont tous sous traitement chimique, on aimerai quand-même pouvoir être contents de temps en temps… Enfin, on est loin de Pierre de Coubertin…

Rentrée au camping pour une nuit courte car demain on se lève à 7h pour filer sur Yellowstone à 55 miles de là.

Grand teton national Park

Réveil dans le camping de Pindale. Je me dis que, même si ce camping est pourri, même si ce n’est pas toujours drole de dormir sous tente, le camping est une super formule pour les voyages itinérants : pas de contrainte ou presque. Dans un hotel, quand toutes les places sont prises, c’est mort. En camping, on arrive toujours à planter sa tente. Il y a effectivement une sorte de clause tacide d’urgence sanitaire qui fait qu’un campeur n’est jamais laissé à la porte.

Petit déj à Pindale dans un café super typique avec les gens du pays qui viennent manger là, au comptoir ou dans la salle attenante. Il y a des hommes aux cuisines mais on sent bien que ce sont les femmes qui mènent la danse. Comme partout où l’on va, on est super accueillis, du fait qu’on a des enfants. Alors qu’en France, c’est un inconvénient d’arriver au restaurant avec des enfants, aux US, c’est un avantage. On donne immédiatement crayons de couleurs et papiers. On leur dit des mots gentils,… La comparaison avec ce qui se passe en France est désastreuse pour notre pays.

Pindale est une ville de trappeurs. Obligés de passer dans un magasin de fringues pour cowboys. Je m’achète un chapeau formidable, un Stenson, un vrai !. Avec mon Stenson et mon bermuda décathlon, j’ai un look improbable. Je commence vraiment à me sentir en vacances….

Route vers le Grand Teton, un parc national aux portes de Yellowstone. Tous les guides nous ont indiqué qu’il fallait réserver rapidement son emplacement de camping. On se rue donc sur le premier, sans presque prendre le temps d’observer nos premiers bisons. On plante notre tente… et en avant l’aventure !

Au passage, on remarque qu’en fait, en ce 14 aout, tous les campings sont vides… merci les guides.

Un peu partout, il y a des injonctions pour les visiteurs « BE BEAR AWARE ». Un tas de conseils qui vous expliquent comment faire pour ne pas avoir de problème, comment faire si vous voyez un ours,… « Be Bear aware… » Pas sûrs d’être vraiment « Aware » comme le dirait Jean-Claude VanDamme, on passe à un magasin pour acheter un spray anti-ours. Finalement, le prix, 45$, nous retient et puis on commence à ne plus y croire vraimet à ces histoires d’ours….

Finalement, on se balade dans le parc, on glande dans les visitor center (sortes d’offices du tourisme à la puissance 10), on achète pleins de trucs, bref, on retourne à la société de consommation et on récupère un peu.

A la tombée de la nuit, on se promène avec l’espoir caché de voir… un grizzly. On est quand-même venu pour ça ! C’est alors que l’on arrive à une zone décrite dans le guide comme riche en « wild life ». Je me rappelle le secrêt vœux que j’ai fait il y a 2 jours en voyant une étoile filante. Et ce qui devait arriver arriva : un Grizzly. Tout près de la route (à 15 mètres en contrebas), près de la rivière. Il reste là, un peu embêté de voir 15 voitures habités par des touristes ahuris : il y a l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours et il y a l’homme qui a vu l’ours !!!… Here I am !

Friday, August 15, 2008

devinette


Vu dans un restaurant de Pindale, Wyoming


Quelle est la différence entre une femme du Wyoming et un Grizzly ?





Avec un Grizzly, on peut négocier

Dinausore National Monument, Utah

Réveil au Dinausore National Monument. Il est 8 heures au bord de la Yampa River. Tous nos calculs de triangulation effectués la veille ont, comme d’habitude, raté : la tente est en plein soleil. Il fait une de ces chaleurs !!!

On réveille les braises de la veille pour préparer le petit déjeuner et on rembale. Avant de repartir pour une nouvelle journée, on regarde les affiches à l’entrée du camping : sur site, il y a une forte activité de serpents à sonnettes ! Bon, ben au moins, on sait mettre un nom sur l’animal vu la veille !!!

Le parc national où l’on se trouve est un lieu où l’on a trouvé un grand nombre de restes de dinosaures. Mais pour être honnete, je dois dire que des dinosaures, on n’a pas vu grand-chose. En effet, depuis des années, le musée qui leur est consacré est… fermé. Aussi, on n’a vu que 3 bouts d’os dont, quand-même, une très belle vertèbre !

En fait, ce part porte très mal son nom car on y va pour les dinausores alors que c’est pour le site qu’on devrait s’y rendre. Si le mot « magnifique » a un sens pour vous et que vous envisagez un voyage aux US, essayez de passer au Dinosaure National Monument. On y trouve tout ec qu’on aime dans ce magnifique état qu’est l’Utah. Les paysages, les couleurs, l’impression d’être dans un environnement vierge de toute présence humaine…

Instant magique, lorsque la Yampa River est rejointe par la Green River… C’est extraordinaire. Aussitôt, on sort de la voiture pour profiter du paysage… Mais voilà une horde de moustiques entrainés par les militaires américains qui font un raid sur vous. Vous prenez 4 photos de manière frénétique et vous retournez en courant à la voiture en repensant aux quelques secondes de magie que vous avez vu et qui sans doute resteront, malgré tout, ancrées dans votre mémoire comme l’une des plus belles choses que vous ayez vu. Ce souvenir est d’autant plus prégnant quand personne ne vient là : le Dinosaure National Monument n’est pas un parc national et n’est donc pas du tout connu !

En repartant, petite promenade (toujours en voiture) dans ce paysage majestueux à la recherche d’inscriptions sur les rochers faites par des indiens il y a plus 1000 ans. C’est fou que les indiens aient choisi un lieu aussi aride pour vivre. C’est aussi une marque de leur gout pour la nature, belle et majestueuse…

On a vu pas mal d’animaux mais pas de mountain lion. On l’a regrété jusqu’à lire ce texte « il est très rare de voir cet animal. Et en général, quand vous le voyez, c’est trop tard pour vous »

Départ du Dinosaure National Monument en direction du nord, vers le Grand Teton National Parc. Ratage dans les calculs d’itinéraire : on fait des tours et détours dans les paysages magnifiques de l’Utah sans se rendre compte que le temps passe… Je voulais dormir à l’hotel histoire de contrebalancer la nuit passée et le manque de douche du camping précédent. On arrivera à 21h à Rock Springs. Tous les hotels seront complets. Arrivée à Pindale à 23h30. Tous les hotels complets. Ce sera donc finalement un camping assez sordide cette fois-ci vers minuits. C’est ce qu’on appelle une galère…

4 jours de voyages dans la wilderness

Au bout de 4 jours, plus d'électricité sur les portables ni sur les appareils photos.

rocky mountain national park, colorado

Réveil au Rocky Mountain Nationa Park. Malgré le pull que jai gardé pendant la nuit, j’ai super frois. Je me lève et vais la voiture. Il est 6h20 et il fait 42 degrés F, soit 8°C. Je fai un feu, histoire de me réchauffer et de préparer le petit déjeuner. Pendant que l’on prend le petit dej, deux cerfs s’approchent du camping. Ils sont à 20m et passent tranquillement en broutant quelques feuilles d’arbres.


Départ du camping vers 8h30 ce qui doit être un record pour nous. On part visiter le prk au travers d’une des plus hautes routes goudronnées du monde (4000m). Vers 3500m, on croise une horde de cerfs ou de rennes, je ne sais pas. Je suis convaincu qu’ils sont payés par les rangers pour poser pour les photographes, en fait…


Le paysage ressemble tantôt aux Alpes, tantôt à l’Auvergne.


On s’arrête à un view point, une marmotte est là à lècher la parois. A juste 5 mètre des visiteurs. Les enfants sont enchantés. On passe tant de temps à les chercher et les imaginer dans nos balandes alpines…


Sortie du parc, direction le dinosaure national monument. Traversée du Colorado. On voit des patelins étonnants où l’on a l’impression qu’on pourrai tourner des films de western…


Le paysage devient de plus en plus désertique.


On arrive à proximité du Dinosaure National Monument. Il y a un camping « primitif », c'est-à-dire sans eau, sans électricité au bord d’une rivière.


En passant sur le chemin, je vois un petit serpent. On est seul, dans le camping, au milieu d’un paysage désertique. On fait un feu avec le sentiment qu’il y a bien longtemps, des hommes préhistoriques ont sans doute grillé leur viande dans ce même lieu….

Rocky Mountain, colorado : bienvenue dans la wilderness





Finalement, plutôt que de foncer vers Yellowstone, nous avons décidé de passer par le Rocky Mountain National Park (parc des montages rocheuses). Un parc national classique avec ses rangers, sa route goudronnée, ses view points, ses campings sous les sapins, ses mises en garde au sujet des ours...











Visite du parc. Beaucoup de petits lacs dans lesquels se reflétèrent les montagnes et les arbres qui déjà on mis leurs vêtements d’automne. Sur les chemins, on croise pleins d’écureuils qui grignotent si près de nous qu’on les entend manger. Crcrcrcrcr…




















Au retour de la promenade, la nuit commence juste à tomber. C’est l’heure des attractions : des hordes de cervidés mangent près d’un ruisseau. Des jeunes de l’année jouent à se battre au bord de l’eau tandis que 2 males adultes se défient cornes contre cornes pour savoir qui, de l’un ou de l’autre a le droit de flairerez l’arrière des femelles… Bienvenue dans la wilderness, ce lieu où l’homme approche de près la nature qui, ici, n’a pas été chassée depuis bien longtemps au point d’avoir oublié d’en avoir peur. Alors, avec d’autres visiteurs, on reste là un bon moment à admirer la nature dans toute sa beauté.

Rentrée au camp. On ramasse quelques pommes de pain et on fait un feu. Au menu, des saucisses grillées. « Elles sont formidables, papa ! » « Ben il y a intérêt parce qu’on va en manger des saucisses grillées pendant les vacances ! ». Il fait nuit, on se dit qu’on aurait du acheter des bougies pour y voir à table. Le feu s’éteint, le froid prend procession des lieux. Il est l’heure de se coucher. Peut-être demain se lèvera-t-on au milieu des écureuils, qui sait …

denver, colorado : qu'est-ce qu'on peut bien y faire ?


Que peut-on donc aller faire à Denver ? C’est ce que l’on m’a dit quand j’ai annoncé que j’y passais cet été. C’est vrai que c’est une destination un peu saugrenue et que, si j’avais à reprogrammer mon voyage, il est probable que je choisirais une ville d’arrivée plus proche des attractions touristiques.






Et pourtant, Denver est une ville vraiment charmante. Il y a un quartier d’affaires (downtown) ou les grattes-ciels se reflètent les uns sur les autres. A deux pas, des parcs et une rivière dans laquelle on peut se baigner. Les gens de Denver sont sympas, accueillants et parlent avec un accent que tout le monde peut comprendre.







Vous recherchez votre chemin sur un plan ? Un « ambassadeur » s’empresse de venir à vous pour vous aider.







Dans la rue, des types vêtus en tout et pour tout d’un simple short font les hommes sandwichs « pour protéger l’environnement, n’utilisez que ce dont vous avez besoin ». C’est que Denver semble avoir adopté une vraie politique de développement durable : on vous incite à économiser l’eau à ne pas utiliser votre voiture. C’es ainsi que la ville a développé pas mal de lignes de tramway mais ce n’est pas tout, un bus gratuit (fonctionnant tantôt à l’électricité, tantot au carburant) vous permet de traverser la ville par l’une des rues les plus commerçantes. Du coup, il y a pas mal de gens qui marchent dans les rues ou qui boivent un verre aux terrasses des nombreuses brasseries. Oui, j’oubliais, à Denver, on fait de la bière !

Denver est aussi une ville où l’on aime le sport… et le outdoor. Ça tombe bien, on avait une tente à acheter ! On va donc dans un super magasin. Des acheteurs sont un peu partout agenouillés en train de tester leur montage de tente (surréaliste !). Là, un vieux monsieur nous demande ce qu’on cherche. Oh làlà, mais ça va vous couter cher. Pourquoi ne pas louer ? C’est au sous-sol ! On va au sous-sol. Oh làlà, mais ça va vous couter cher. Pourquoi ne pas acheter une tente en discount dans tel magasin, moi, c’est ce que je ferais pour ma famille… On est passé de 400 $ à 60$ en une heure… sympa, les gars !


Enfin, c’est à Denver, que j’ai trouvé l’une des plus formidable librairie qui soit. Avec des fauteuils et des banquettes, des tables, un café,… bref, tout pour passer un très bon moment au milieu des livres. A un endroit, il y a une affiche avec ce slogan « EAT, SLEEP, READ ». Tout un programme. C’est que Denver est parait-il une des villes des Etats-Unis dont le niveau d’éducation est le plus haut. Ceci explique sans doute cela…






Alors, que faire à Denver ? Ben je sais pas moi… mais on a passé une super journée !!!

Monday, August 11, 2008

North West (NWA) sur le Paris-Denver

Heureusement que j'avais demandé à être placé en cabine : la compagnie North West a revu a dernier moment toutes les places si bien qu'on ne pouvais même plus voyager cote à cote !

A l'embarquement, j'ai demandé à l'hotesse de nous aider à trouver des arrangements. Elle a vaguement essayé de réfléchir 3 secondes puis m'a dit qu'elle était désolée.

J'ai quand-même réussi à négocier directement avec les gens. En déplaçant 4 personnes, quand-même (!), on a réussi à être ensemble, loin des hubots, sans plus de place devant nous que les autres, mais ensemble quand-même.

En 10 heures de voyage, on a eu 1 repas (pas terrible) et 1 sandwitch (tout mou). Le personnel n'était pas très sympa, ne parlait pas français (les messages au micro étaient presque drôles) et un peu brusque. Bref, si la prochaine fois, j'ai le choix,... je ne sais pas si je choisirai la North West Airlines pour voyager.

Seul point positif, l'aibus A330 disposait de télés individuelle sur lesquelles chacun pouvait choisir les films de son choix. J'ai ainsi vu 3 films : Le transporteur de Besson et un autre film dont j'ai oublié le nom mais tout aussi passionnant (rire) et Matrix, toujours aussi génial malgré les années qui passent. Les télés ont tenu les filles scotchées à un tas de dessins animés. Du coup, elles ont été calmes mais ça les a aussi empêché de dormir, choses qu j'allais regreter par la suite...

On a fait un changement à Mineapolis.

Passage tranquille à l'immigration où on a quand-même fiché mes empruntes digitales ET la pupille de mes yeux sans me dire si c'était pour vérifier mon identité ou pour initier un fichage. C'est assez scandaleux ! Le 11 septembre permet bien des choses aux Etats Unis.

Attente courte mais un peu pénible parce qu'il était 1heure du matin, heure française, et que les enfants n'avaient pas dormi du tout. On a bu un verre et puis on a finalement rembarqué dans un vieux Airbus A300. Je me suis dit : "bon, si on se crache, ce sera au moins dans un avion français !".

De Mineapolis à Denver, rien à voir (vu du ciel en tout cas) : c'est super plat ! Et puis au loin, on aperçoit des grattes-ciels avec les montagnes rocheuses derrière. C'est Denver.

L'aéroport est gigantesque ! Des avions partout. Pour récupérer les bagages, on prend un métro automatique et on va à 3 stations de là !!! Assez impressionant.

Un bus vous amène au loueur de voiture. Là, on vérifie les papiers et une fille vous dit : vous voyez la rangée, là ? Et bien vous choisissez la voiture de votre choix. Putain, ça c'est l'amérique : EASY. Un choix énorme de berlines et de monospaces. Vous payez ? Eclatez-vous, faites vous plaisir ! Du vrai service.

Wednesday, August 06, 2008

L'avion avec des enfants

J-4, l'heure de confirmer le vol. C'est un peu crétin d'être obligé de confirmer son vol quand on n'a pas d'assurance annulation et qu'on sait qu'on n'aurait de toute façon pas été remboursé en cas de pépin...

Détail que pas mal de gens ne savent pas : au moment de la confirmation, on peut demander à être bien placé quand on a des enfants en bas age. Ainsi, dans les avions, il y a des places où l'on a plus de place devant soi. Ces places servent, entre autres, aux gens qui voyagent avec des enfants...

De plus, il faut savoir qu'au moment d'embarquer, les personnes avec enfant peuvent embarquer en premier afin de ne pas se retrouver dans la cohue générale.

Ce sont des petits détails qui rendent le voyage plus facile...

Contrairement à ce que l'on peut penser, les enfants supportent très bien les voyages en avion.

ça a un côté rigolo : l'aéroport, les bagages, tous ces avions partout, les hotesses de l'air, le fait de voler au dessus de nuages, les maisons toutes petites en dessous, les repas au format dinette,... ils se croient un peu dans un parc d'attraction. Mes enfants aiment beaucoup plus prendre l'avion que moi, en fait...

Tuesday, August 05, 2008

Location de voitures pour les US chez Autoescape


Lundi, on est à J-5. Il est temps de commander la voiture de location...

Comme d'habitude, je passe par l'agence "autoescape" conseillé depuis 15 ans par le guide du routard. C'est la troisième fois que je passe par eux.

Comment ça marche ? On va sur leur site et on demande un devis ou alors on appelle ( 0820 150 300 0,12€ la minute). Très rapidement, ils vous envoient un devis personnalisé. On confirme la commande avec son numéro de carte bleue. On reçoit par mail une confirmation et une facture quelques heures après. Que demande le peuple ?

Il y a 15 ans, on avait l'impression de tomber sur une dame américaine qui bossait depuis chez elle. Aujourd'hui, on tombe sur un vrai petit centre d'appel.

Il y a des gens qui connaissent super bien, d'autres bof bof. Attention donc.

Je voulais une voiture full size (= grande berline avec un grand coffre), j'ai failli me retrouver avec une mid-size (berline).

Attention aussi aux assurances : selon la compagnie, elle peut être limitée ou pas, avec franchise ou pas,... Dans un devis, j'avais l'assurance pour vol et pas dans l'autre...

Tout ça pour dire qu'il faut tout vérifier, poser des questions (ils sont quand-même super sympas)... et re-vérifier...

Sachez qu'il est possible sur place de négocier des trucs : par exemple, le prix des siège bébé est exorbitant : 5$ par siège et par jour à multiplier par 21 jours et par 3 enfants, ça fait quand-même 225 $ ! La dernière fois, sur place, j'ai ralé alors le loueur m'a fait un prix !

Cette fois-ci le truc qui ne me plait pas, c'est que ma compagnie m'impose une option "remplissage carburant" : en gros, quelque soit le niveau de votre réservoir quand vous rendez la voiture, vous payez un forfait pour qu'ils fassent le plein. De la pure arnaque en perspective... je vais essayer de négocier ça mais c'est pas sur que ça marche !

Voilà, ceux qui sont allé aux US retrouveront des anecdotes qui leur sont sans doute arrivé. Ceux qui vont y aller savent que c'est un des points qui pose problème quand on va aux US et qu'on a nos petites habitudes hexagonales...

Au fait, j'oubliais : le permis de conduire international ne sert à rien la-bas. Le permis français est nécessaire et suffisant

Sunday, August 03, 2008

Sachons reconnaitre les ours americains

Humour Noir :

Quelle est la différence entre l'ours brun de Yosemite et le grizzly de Yellowstone ?



Quand vous voyez un ours à Yosemite, il en veut à votre sandwitch... quand vous voyez un ours à Yelowstone... c'est vous le sandwitch

:-)

Bagages pour le voyage de 2008

C'est le dernier WE avant le départ. On sort les valises, on compte les tee shirts. Tiens on a 4 paires de jumelles ! Et le laguiole, où il est passé ? Mince, j'ai paumé mes lunettes de soleil... Drôle d'impression de ressortir tout ça des placards...

Cette année, on va faire une boucle de 3 semaines dans le centre-ouest des Etats-Unis : Colorado, Grand-Teton Yellowstone, Salt Lake City, Antelope, Arches Canyon, Grand Canyon (North Rim, le sud du Grand Canyon on l'a déjà fait), Denver. On fera du camping. Comme d'habitude, on n'a rien préparé, ce qui laissera la place à 2/3 galères mais aussi et surtout à la découverte.

ça parait rien comme ça, mais je m'attend à ce qu'il fasse froid Yellowstone et chaud au Grand Canyon. Pas facile de choisir les vêtements à emporter...

On prend de quoi tenir une dizaine de jours. A la différence des campings français, les campings américains sont faits pour profiter pleinement de la nature. Cela veut dire que l'on est souvent en pleine forêt, à 30 ou 50m des autres campeurs et qu'on peut en général faire du feu. Cela veut dire aussi qu'il n'y a absolument aucun équipement électrique et donc pas de quoi faire la lessive...Il faudra donc faire 1 ou 2 passages dans un laundromat d'une ville quelconque... sans doute un moment glauque en perspective...

En tout cas, pour les duvets, on a investi depuis le dernier voyage dans l'Oregon où on a eu la bonne idée de camper à Crater-Lake sans se douter que ce serait au milieu des névés... Je préfère avoir chaud au Grand Canyon que de revivre une nuit pareil quand je serai à Yellowstone !...