Wednesday, August 20, 2008

Grand teton national Park

Réveil dans le camping de Pindale. Je me dis que, même si ce camping est pourri, même si ce n’est pas toujours drole de dormir sous tente, le camping est une super formule pour les voyages itinérants : pas de contrainte ou presque. Dans un hotel, quand toutes les places sont prises, c’est mort. En camping, on arrive toujours à planter sa tente. Il y a effectivement une sorte de clause tacide d’urgence sanitaire qui fait qu’un campeur n’est jamais laissé à la porte.

Petit déj à Pindale dans un café super typique avec les gens du pays qui viennent manger là, au comptoir ou dans la salle attenante. Il y a des hommes aux cuisines mais on sent bien que ce sont les femmes qui mènent la danse. Comme partout où l’on va, on est super accueillis, du fait qu’on a des enfants. Alors qu’en France, c’est un inconvénient d’arriver au restaurant avec des enfants, aux US, c’est un avantage. On donne immédiatement crayons de couleurs et papiers. On leur dit des mots gentils,… La comparaison avec ce qui se passe en France est désastreuse pour notre pays.

Pindale est une ville de trappeurs. Obligés de passer dans un magasin de fringues pour cowboys. Je m’achète un chapeau formidable, un Stenson, un vrai !. Avec mon Stenson et mon bermuda décathlon, j’ai un look improbable. Je commence vraiment à me sentir en vacances….

Route vers le Grand Teton, un parc national aux portes de Yellowstone. Tous les guides nous ont indiqué qu’il fallait réserver rapidement son emplacement de camping. On se rue donc sur le premier, sans presque prendre le temps d’observer nos premiers bisons. On plante notre tente… et en avant l’aventure !

Au passage, on remarque qu’en fait, en ce 14 aout, tous les campings sont vides… merci les guides.

Un peu partout, il y a des injonctions pour les visiteurs « BE BEAR AWARE ». Un tas de conseils qui vous expliquent comment faire pour ne pas avoir de problème, comment faire si vous voyez un ours,… « Be Bear aware… » Pas sûrs d’être vraiment « Aware » comme le dirait Jean-Claude VanDamme, on passe à un magasin pour acheter un spray anti-ours. Finalement, le prix, 45$, nous retient et puis on commence à ne plus y croire vraimet à ces histoires d’ours….

Finalement, on se balade dans le parc, on glande dans les visitor center (sortes d’offices du tourisme à la puissance 10), on achète pleins de trucs, bref, on retourne à la société de consommation et on récupère un peu.

A la tombée de la nuit, on se promène avec l’espoir caché de voir… un grizzly. On est quand-même venu pour ça ! C’est alors que l’on arrive à une zone décrite dans le guide comme riche en « wild life ». Je me rappelle le secrêt vœux que j’ai fait il y a 2 jours en voyant une étoile filante. Et ce qui devait arriver arriva : un Grizzly. Tout près de la route (à 15 mètres en contrebas), près de la rivière. Il reste là, un peu embêté de voir 15 voitures habités par des touristes ahuris : il y a l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours et il y a l’homme qui a vu l’ours !!!… Here I am !

No comments: